Hôpital Marie Lannelongue, photographie de Sophie Ju |
À l’orée de l’automne, le cœur d’une mère s’est relié au monde
Par quatre ponts élevés au-dessus de sinuosités coronaires
Qui serpentaient frêles et désorientées ne suivant que leur arbitraire
Et asséchant la vie dont ils refusaient la ronde.
Les cœurs filiaux contractés durant cette édification se sont remis à battre
Chantant plaintifs puis soulagés en unisson
Pouvons-nous reprendre les anciens rythme et sons ?
Il n’en est pas question jurons nous.
À l’orée de l’automne, le cœur d’une mère s’est relié au monde
Aux nuages, au vent, au soleil, aux pies, aux pigeons, aux lys blancs et aux hibiscus entremêlés
Battant tel celui d’une fillette qui veut danser et le fera.