samedi 26 octobre 2013
mercredi 23 octobre 2013
Embarquement
Au
premier plan, surgit un voilier amarré à un quai ; s’y trouvent un homme
et une fillette jouant du violon. Un autre homme invite une femme à monter dans
l’embarcation. Il décide de se rapprocher de la fresque. Il regarde cet homme dans les yeux. Il se
voit alors. Il est ce personnage.
Le
voilier tressaille. Le vent se lève. La musique résonne aigrelette. Il sait que
cela ne sera plus bientôt que des échos. La femme qu’il a aidé à monter est
assise sur le ponton. Il ne voit que son dos. Elle porte une robe qui semble
taillée dans la même étoffe que les voiles qui se gonflent à présent. Il sent l’odeur
de la vase qui a quelque chose de pourri. Ils sont partis en direction des îles
qui se profilaient sur l’horizon. Il sent palpiter la forêt épaisse et maussade
qu’il devine alors près de leurs côtes.
dimanche 20 octobre 2013
Là-bas
Comme jaillie de la bouche de Neptune, une fresque. Elle lui apparaît couverte de limon peut être conservée dans une grotte sous-marine. Un chapelet d’îles se dégage au final de la vase sur le mur, dans la fresque.
jeudi 10 octobre 2013
L'aplomb de Neptune
En
contrebas, un mur au milieu de la pelouse. Pas en ruine, intact, frangé d’une
grille. Comme éjecté d’une construction invisible.
Il est
aimanté. La pelouse s’incurve pour le laisser passer. Il contourne le mur. A
l’arrière, une puissante tête de Neptune avec sa main aux chairs écumantes et
au triton brandi le surplombe. Elle se détache morbide sur la clareté bleuâtre
du ciel en un cri silencieux.
dimanche 6 octobre 2013
jeudi 3 octobre 2013
Diptyque 2: Portrait de la jeune femme en personnage
Adossée
à un mur, elle fume. De son visage, on ne voit rien, on ne devine rien sauf sa
bouche éclaboussée de vermillion et enchâssée dans une voilette épaisse. Je ne
suis que cette fumée. Elle s’abandonne sans le faire. Elle écrase sa cigarette
sur le sol. Elle tord ses mains. Je voulais peut-être partir. J’en ressentais
sans doute le besoin. Je suis sûre de moi et pourtant tout s’écroule. Elle
porte un tailleur noir d’une étoffe si légère qu’elle forme presque une seconde
peau. Je ne peux pas vraiment être comme ça.
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